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Chapitre 2 : Les hommes en armures

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Message par Ever DragonNoir Mer 18 Juin - 23:34

Plusieurs semaines avaient passé depuis que Layree avait découvert la lettre et elle avait tout à fait oublié. Le feu brûlait dans la cheminée et des crépitements se faisait entendre. Toute la petite famille était assise à table pour le souper. Sophia était dans la cuisine et préparait la salade pendant que Mickael bougeait les bûches. Le soleil perçait les rideaux et, malgré la chaleur, un petit vent rafraichissait la pièce lorsqu'il passait à travers les rideaux. Layree était assise en face de Jonathan et lui faisait des grimaces. Son frère lui répondait par les mêmes grimaces et un petit rire de temps à autre. 
La salade fini, la mère l'apporta à table suivi de la soupe et du poulet. Jonathan se lécha les lèvres et avança son bras vers le poulet. Sa mère le surpris et lui donna une petite tape sur le bras.




- Non ! Pas tout de suite ! Il manque encore les patates.




Layree le regarda, amusé et rit. Leur père revint à table et regarda avec de grands yeux les plats. Après cette dure journée, tous avaient faim. Sophia amena les patates et Jonathan se dépêcha de prendre un gros morceau de poulet dès qu'elle posa le plat de patates sur la table. Quelques secondes plus tard, il avait déjà la bouche pleine. Layree se servit quelques patates, des légumes et un morceau de poulet. Elle regarda son frère, dégouté par sa bouche débordante de manger. Sophia se tourna vers son fils et lui fit de gros yeux.




- Mais aurais-tu la gentillesse de manger poliment à table ! Tu n'es un porc à ce que je sache.




Le jeune garçon regarda sa mère en se mettant une autre bouchée et dit :




- Ja yement faim...




Mickael le regard à son tour avec des yeux sévères. Jonathan baissa les yeux et continua à manger. Sa soeur sourit, l'air de rire de lui.
Les assiettes étaient entassées sur la toute petite table de bois, au risque d'en faire tomber une, mais la famille était habituée et se servait avec agilité. La petite brise qui passait par les rideaux refroidissait les plats brûlants, mais sans pour autant enlever la chaleur qui leur donnait un goût si délicieux. Layree jouait avec sa fourchette entre chaque bouchée. Elle la faisait tournoyer sur elle entrent ses doigts ou tassaient quelques légumes qui touchaient à sa viande. Jonathan la vit faire et, mettant un dernier morceau de viande dans sa bouche, il lança sa fourchette dans les airs afin de la fair tournoyer sur elle-même. La fourchette tourna quelques décimètres e haut de sa tête et atterrit dans son assiette dans un bruit aigu et dérangeant. Layree sursauta et le fixa, surprise. Sa mère lui fit de gros yeux, encore plus sévère que ceux précédemment. Son père mis sa main droite sur sa figure en signe de désespoir et secoua la tête de gauche à droite. Sophia se leva pour réprimander son fils, mais un hennissement se fit entendre non loin. <<Qui peut bien venir nous voir à cette heure ? >> se demanda Mickael. Il se leva et dégagea le mince rideau qui cachait la fenêtre. Il vit une dizaine de cavaliers du royaume d'Elemmírë. Il put les reconnaître à leur armure imprimée de l'armorie royale elfique. Un plastron argenté recouvert d'un arbre aux feuilles vertes pâle et d'une couronne or posée au-dessus de celui-ci. Il baissa les yeux, sachant très bien le but de leur visite. Il lâcha le rideau et se tourna vers sa femme, les yeux triste et explicite. Il n'eut pas besoin de parler, le message passa très bien. Sophia se radoucit et fit signe à Layree et Jonathan de monter à l'étage. N'allant pas assez vite a son gout, elle leur fit signe de ses bras en direction des marches. Layree poussa son petit frère dans les marches et stoppa un instant sur la première marche. Elle se tourna vers sa mère, un regard inquiet et curieux à la fois. Cette dernière la supplia du regard et de ses lèvres lui dit de lui faire confiance.




Layree et son frère montèrent à l'étage, d’un pas hésitant. Ils s'enfermèrent dans la chambre de Layree et s'assirent sur le lit, l'un dans les bras de l'autre. Le jeune garçon se mit à trembler un peu et sa grande soeur le serra plus fort contre elle. Elle donna un léger baiser sur son front et regarda la porte, comme si elle espérait voir surgir sa mère pour leur dire que tout va bien.




- Ne t'inquiète pas, tout ira bien ! Personne ne nous fera de mal. dit-elle, essayant d'avoir de l'assurance.




Le silence se fit dans la pièce et on ne pouvait qu'entendre les bruits de sabots qui se rapprochaient. La jeune fille lâcha son frère et s'approcha doucement de la fenêtre. Elle marcha sur la pointe des pieds et s'accroupit pour ne pas trop être visible par la fenêtre. Son frère resta sur le lit, les yeux rivés sur elle, attendant une réaction. Elle put voir, au loin, une dizaine d'hommes chevauchant fièrement leurs chevaux. Ils portaient une armure argentée. Leurs cheveux étaient longs, brillant au soleil. Certains les avaient bruns comme le tronc des arbres, d'autres blonds comme le blé. Il avançait à pas normal, ni trop pressé, ni trop paresseux. Un cheval, a l' arrière, était sans cavalier et trainé par un des hommes. Elle fit signe à son frère de venir au bord de la fenêtre. Il hésita, mais lui fit confiance et s'approcha en rampant. Layree se tassa pour laisser un petit espace à son frère. Il fit de gros yeux en voyant le groupe se diriger vers leur maison. Il se pencha vers la droite et chuchota à sa soeur :








- À ton avis, ils veulent quoi . Tu les connais .




Elle réfléchit, fixant toujours les soldats qui se rapprochait toujours plus. Elle lui jeta un regard en coin et ramena ses yeux sur eux.




- Non, je ne sais pas... Ils n'ont pas l'air agressif... Pourquoi nous voudraient-ils du mal ?




Ils se regardèrent quelques minutes, attendant une réponse de l'autre. Les soldats étaient maintenant rendus devant la maison et s'étaient étalé en demi-cercle autour de la maison. Un des hommes, surement le capitaine, s'avança avec son cheval. Leurs parents étaient sortie de la propriété et Mickael s'avança à la rencontre du soldat. Celui-ci descendit de cheval et leurs parents firent une révérence. Layree et Jonathan firent une grimace. <<Mais qui peuvent-ils bien être ? >> se demanda Layree. Les deux hommes échangèrent une brève discussion, impossible à entendre du de la chambre. Puis, deux autres soldats descendirent de cheval et Mickael les firent entrer dans la maison. Le jeune garçon fixa un des hommes en armure et put déterminer qu'ils portaient une armure imprimée d'un dessin qui semblait à des armoiries. Il remarqua aussi qu'ils avaient les oreilles pointues, dépassant de leur longue chevelure. Il ne put en savoir plus, car ce dernier leva le regard vers la fenêtre, dans leur direction. Pris par surprise, les deux adolescents reculèrent rapidement, perdant l'équilibre et tombant les fesses sur le sol. Ils s'accroupirent sous la fenêtre et mirent une oreille sur le sol. Ils purent entendre les vibrations des voix frappant le plafond. Layree put discerner quelques mots, mais jamais de phrases complètes.




 Bien...u...Assoir...Servir....boir..., dit une voix féminine.




Rien d'intéressant pour l'instant. Jonathan se leva tranquillement et se dirigea sur la pointe des pieds vers la porte. Il l'ouvrit doucement, laissant à peine l'espace d'un crayon. On put entendre plus clairement la discussion. Une odeur de thé s'incrusta dans la pièce. Sophia devait faire du thé pour les invités (les avaient-ils vraiment invités ?). Leur mère s'attelait dans la cuisine et des portes d'armoires s'ouvrait et se fermaient. Leur père, pendant ce temps, semblait discuter avec un des hommes.
- Je sais pourquoi vous venez..., dit-il d'une voix triste et basse.
Il soupira et garda le silence pendant quelques secondes. L'autre ne semblait pas être pressé de répondre, car il ne dit rien et Mickael continua.




- N’est-il pas trop tôt ? Elle a eu dix-huit ans il y a moins d'une semaine...




Silence.




- Les règles sont les règles...vous avez donné votre parole au roi, vous devez la respecter ! dit l'autre personne. N'avez-vous pas remarqué quelques changements ? Aurait-elle causé des situations...étranges ? Est-ce que quelqu'un est au courant ? 
Mickael regarda le sol, pensif. Il leva les yeux vers l'homme et fit un signe négatif de la tête.
- Ce doit être normal...ils ne se développent qu'à leurs dix-huit ans. Peut-être qu'elle les montrera plus tard. Mais ne vous inquiétez pas, nous saurons l'aider.
Layree regarda son frère, un air d'interrogation au visage. Ils avaient bien dit <<elle>>, donc ils parlaient de Layree. << Au courant de quoi ? Mais qu'est-ce que j'ai ? Je suis tout à fait normal... Qu'est-ce qu'ils me veulent ?>> pensa Layree, agacée. Elle se rapprocha de la porte et se posa à côté de son frère. Le son parvint encore plus clairement, comme si nous étions à côté. On entendit des verres se poser sur la table et un liquide couler. Celui qui parlait avec Mickael sembla se déplacer, car un bruit de métal cognant ensemble résonna. 




- Ce peut être dur à accepter, mais vous êtes au courant depuis 18 ans ! Vous devez l'accepter... Elle doit partir aujourd'hui. dit l'homme d'un ton encourageant, mais dur à la fois.




- Oui...oui... Nous savons... Seulement, j'ai bien peur qu'elle ne soit prête à affronter tout ça...




<<Affronter ?>>, se dit Layree dans sa tête. Jonathan en avait assez. Il poussa sa soeur et ouvrit la porte. Layree se releva et le poursuivit pendant que celui-ci avait déjà descendu les marches et était maintenant en plein milieu de la cuisine. Il se tenait debout, les bras le long de son corps, les poings serrés, les sourcils froncé et le regard noir. Il s'adressa sans hésiter au soldat.




- Qui êtes-vous ?! Vous avez rien à faire ici ! Dégagez ! Vous êtes des elfes ! On ne veut pas de vous dans ce village ! dit-il en s'avança rapidement sur lui, comme pour l'attaquer.
Layree était rendu en bas et couru vers son frère et mit ses bras autour du corps de son frère pour le retenir. Pris de surprise, leurs parents n'avaient pas eu le temps de réagir. Le soldat dégaina son épée et la pointa vers le jeune garçon pendant que les deux autres bandèrent leur arc. Jonathan ne broncha pas d'un poil et Layree le serra plus fort, prise de peur. 




- À ta place je ferais attention... Et pourquoi tu ne te retournerais pas vers ta soeur ?




Effectivement, Layree avait des oreilles pointues, mais c'était sa soeur, elle ne lui aurait jamais fait de mal, alors pourquoi l'accuser elle aussi ? Mickael se mit entre les deux.




- Non ! Je vous en prie. Ils ne savent rien...




Sophia avait rejoint ses enfants et tenait son fils par les épaules. L'homme armée remit son épée dans son fourreau et fit signe aux deux autres de baisser leur arme, ce qu'ils firent après un dernier regard au garçon. L'homme en armure avança vers Layree. Il la regarda de la tête aux pieds. Il fit une révérence, suivit de deux autres. Elle se sentit mal à l'aise, regardant dans chaque coin de la pièce. Les elfes se relevèrent et le capitaine s'adressa à Layree.




- Votre altesse ! Je suis capitaine Séregon de l'armée d'Elemmírë. Je vous prie... dit-il en pointant en direction de la chaise.




Jonathan essayait tant bien que mal de se retenir, mais fixait toujours les soldats avec des yeux noirs. Sa mère le tenait fortement par les épaules. Layree se dirigea vers la petite chaise de bois sculpté et s'assit, un peu hésitante. Elle garda ses mains sur ses cuisses et le regard bas. Séregon prit la parole.




- Pardonnez-nous de vous déranger si tardivement, mais aujourd'hui est le grand jour.




Il tourna le regard vers Mickael, l'encourageant à lui expliquer ce qu'il aurait dû faire depuis longtemps. L'homme avala difficilement sa salive et posa ses yeux sur sa fille. 




De la peur, un peu d'angoisse, de la tristesse et du regret se lisait dans ses yeux. Il ouvrit la bouche et commença :




- He bien... Tu sais, on t'a toujours aimé comme notre propre fille. Nous t'avons toujours accepté et on frère aussi...




Comme notre propre fille ?>> Layree le regarda, perdu. L'incompréhension se lisait sur son visage.




- ...mais ce n'est pas si simple…




Séregon remarqua sa difficulté. Il prit la parole.




- Ne t'es-tu jamais fait insulté a l'école ? Rabaisser . Pointé du doigt ?




La jeune fille réfléchit bien et fouilla dans ses souvenirs. Les jeunes qui la pointaient du chuchotant des méchancetés dans son dos. Même quelques professeurs lui jetaient des regards accusateurs. Les nombreux jours où elle revenait chez elle les larmes aux yeux. Les blessures aux bras lorsqu'elle se faisait bousculer. Le jour où ses parents décidèrent de lui faire l'école a la maison. Peut-être que tout s'expliquerait maintenant, aujourd'hui, à cette heure... Elle leva les yeux vers le soldat et acquiesça de la tête. Séregon approuva et se s'assit sur une autre chaise. Il fit signe à Mickael de continuer.
 
- C'était il y a dix-huit ans. Tu es née à Elemmírë, le royaume des elfes. Tes parents étaient le roi et la reine du royaume. Tu es donc, par le sang, Princesse d'Elemmírë . Mais tu n'es pas comme les autres... Je ne te dis pas ça, car tu es ma fille, mais bien parce que c'est la vérité. Tu es née avec des pouvoirs magiques, ce qui se fait très rare
chez les elfes, ou même dans ce monde. Sandor apprit la nouvelle et envoya son armée pour te chercher. 




Plus il parlait, plus la jeune fille devenait pâle et inconfortable. Jonathan s'était radouci et faisait maintenant une grimace d'incompréhension. Il semblait perdu, comme s'il venait d'apprendre la plus grande nouvelle de sa vie (ce l'était peut-être après tout) .




- Heureusement, un espion rapporta la nouvelle et tes parents t'amenèrent ici, a cette adresse... Même si une tension régnait entre les humains et les elfes, tes parents et nous avions s'appréciait tout de même. Il t'amena ici, fragile que tu étais dans une couverture pour te tenir au chaud.




Il commença à devenir émotif. Layree aussi. Sophia avait déjà commencé à pleurer. Les soldats étaient neutres.




- Ils sont ensuite retourné dans leur royaume, mais l'attaque avait déjà commencé et le sang ainsi que la fumée recouvrait toute la cité. Sandor ravagea tout sur son passage pour te trouver, mais tu n'étais pas là. Frustré de son échec, il tua tes parents. Certains réussirent à s'enfuir et à survivre, mais très peu. Voilà... 




- Donc... Je ne suis pas normal, c'est ce que tu dis . Et pourquoi vous me n'avez rien dit ? C'aurait pu m'éviter beaucoup de problèmes, non .




Sa mère s'empressa de nier ces propos en essuyant ses larmes.




- Bien sur que non, ma chérie. C'était pour ta sécurité, tu comprends .




Elle ne répondit pas. Elle avait croisé ses bras sur sa poitrine et regardait le sol. Les souvenirs et les paroles bourdonnaient dans sa tête. <<Ça veut dire que je dois partir . Mais où ? >> Comme s'il avait lu dans ses pensées, Séregon ajouta :




- Désolés de vous interrompre, mais nous n'avons pas beaucoup de temps, maintenant. Le soleil va bientôt se coucher et nous devons être au royaume demain dans deux jours. Nous camperons dans la forêt de Faelivrin et nous reprendrons la route au lever du soleil. La route sera longue...prévoyez ce qu'il vous faut. 

Le soleil faisait passer ses derniers rayons à travers les rideaux. Les hommes elfes étaient ressortie et préparaient leur équipement avant le départ. Sophia coupait des tranches de pains nerveusement dans la cuisine. Ses mains tremblaient et quelques larmes coulaient le long de ses joues roses. Elle enveloppait chaque morceau dans un petit morceau de tissu. Mickael s'agitait dans le corridor à la recherche de couvertures chaudes. Il trouva une couverture bleue qu'ils utilisaient quand ils partaient dans les bois pour quelques jours. Il l'a pris et l'emmena jusque dans la cuisine. Il la déposa sur la table à côté des petits plats.




Layree était dans sa chambre avec son frère. Elle fouillait dans ses tiroirs a la recherche de vêtements chauds. Elle trouva une robe fait d'un tissu plus épais que celle qu'elle portait. Elle l'a pris, la plia et la mit dans son petit sac de cuir. Son frère était assis sur le lit, les bras croisés, le visage fermé. On ne pouvait dire s'il était fâché ou triste. Aucune larme ne coulait, mais on pouvait sentir sa tristesse. Il regardait le sol, les sourcils froncés, les jambes pendantes. Layree déposa les bas dans son sac et jeta un coup d'oeil a son frère. Elle fit un air désolé, triste de voir son frère si contrarié. Elle cessa son air d'allé et vint s'assoir près de lui.




- T'inquiète frèro. Je ne partirai pas longtemps. Ce sera pour quelques semaines, c'est tout. Je te promets que je reviendrai.




Elle lui fit un de ses plus beaux sourires et le prix dans ses bras. Ils restèrent un long moment, collé l'un contre l'autre. Finalement, Jonathan abandonna son combat et des larmes coulèrent sur ses joues. Il serra sa soeur contre lui et pleura quelques instants dans ses bras. Elle caressa ses cheveux et le berça, comme on fait avec un bébé. Layree ne l'avait jamais vue aussi triste et impuissant depuis qu'il est né.




Pendant quelques instants, plusieurs images et pensées défilèrent dans sa tête. Allait-elle vraiment revenir dans quelques semaines ? Ou plutôt, allait-elle revenir point ?
Elle ferma son sac et le lança sur son épaule. Elle fit signe à son frère de la suivre et ils descendirent au rez de chausser.




Séregon était debout près de la porte, son air neutre et sa position fière. Leur père était assis sur une des chaises de bois, de l'eau dans les yeux et Sophia se tenait debout derrière lui, les deux mains sur ses épaules, les larmes aux yeux. Un deuxième petit sac en toile était posé sur la table ainsi que des couvertures. Sophia et Mickael se levèrent et prirent leur fille dans leurs bras. Séregon tourna quelques secondes le regard, un peu mal à l'aise. Il jugea que le silence se faisait long et il fit un petit toussotement pour attirer l'attention. La petite famille se sépara et tourna en direction du soldat. Jonathan avait toujours son air sévère et jeta un regard noir à l'homme qui, pour sa part, n'y porta guère attention. Layree commençait à voir quelques larmes aux yeux et la gorge qui devenait sèche. Sa mère pleurait de plus bel et son père essayait tant bien que mal de garder son air fier.




- Ne vous inquiètes pas, je serai de retour bientôt, dit Layree entre deux reniflements. Je reviendrai bientôt, je vous le promets…




Son père acquiesça et tourna son regard vers Séregon, comme pour s'assurer qu'il la ramènerait saine et sauve. Elle donna un dernier câlin et un baiser sur la joue de sa mère et passa ensuite à son frère. Elle se pencha, car il était plus petit qu'elle d'une tête et demie, et le prix par les épaules. Elle le regarda droit dans les yeux et sourit.




- Tu devras aider papa et maman pendant que je serai partie. Tu devras être fort et courageux. Ce n'est pas un au revoir…






Layree prit son frère dans ses bras, le serrant comme jamais auparavant. Elle s'éloigna sortie par la porte, après un dernier signe de la main. Un soldat vint prendre le sac et les couvertures. Séregon ferma la marche, saluant de la tête la famille laissée sur leur peine, et ferma la porte. Les trois personnes s'approchèrent de la fenêtre de la cuisine et sourirent une dernière fois.
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