Chapitre 1 : La Lettre
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Chapitre 1 : La Lettre
Le soleil se levait tranquillement, dans le ciel sans nuages, en ce matin d'été. Le village d'Edelmir se réveillait lentement. Les habitants commençaient à dresser leur kiosque à la lueur du jour. C'était jeudi et, aujourd'hui, c'était le grand jour des achats. Tout le village s'animait à vendre ou acheter des objets, des tissus ou encore de la nourriture pour la semaine.
Edelmir était un petit village à l'Ouest-Central d'Azlazan. Il appartenait au royaume d'Evera, gouverné par Anniston. Une dense forêt l'entourait du côté Est et la Mer d'Oriflamme, à l'Ouest. Lors de l'attaque de DragonNoir par Sandor, le village au-dessus du leur, il n'avait pas été autant touché comme DragonNoir l'avait été. Il était devenu de cendre et de sang et personne ne vivait à cet endroit depuis six ans. Le roi avait envoyé plusieurs troupes aux alentours d'Edelmir, mais pas assez a DragonNoir, la condamnant à la mort certaine. On disait que certains enfants avaient été enlevé lors de l'attaque et qu'on n'avait plus jamais entendu parler d’eux...
Près de la forêt, une petite famille assemblait leur kiosque et déballait leurs affaires. Les parents plaçaient les objets de bois sablé sur la petite table tandis que leurs enfants jouaient déjà énergiquement. Ils couraient après l'autre, montant dans les arbres et contournant l'abri. Layree, une jeune fille de dix-huit ans, courait dans tous les sens et montait dans les arbres afin d'échapper à son frère. Jonathan, un petit garçon de douze ans, la poursuivait à bout de souffle. Layree avait les cheveux bruns à demi-attaché par un ruban vert pâle. Sa robe de paysanne verte se salissait vue d’oeil. Elle avait toujours aimé l'aventure et l'action. Elle n'avait pas peur de se salir et jouait souvent avec les garçons. Elle restait tout de même sensible et fragile. C'était une très belle jeune fille. Son frère, lui, était un garçon actif et joyeux. Il mordait dans la vie et adorait grimper et courir partout. Ils étaient les meilleurs amis du monde, les meilleurs complices. Il se soutenait réciproquement et défendrait l'un et l'autre au péril de la mort.
Sophia d'Edelmir mit un petit cheval de bois sur la table et se retourna vers ses enfants. Habituée à leur énergie débordante, elle se contenta de marcher vers eux. Arrivé près de l'arbre où était grimpé Layree, elle lui dit, d'un ton joyeux et blagueur :
- Qui sait si ce ne sera pas le cent unième robe que je te ferai la semaine prochaine? Allez jeune fille, descends de la avant de toute la déchirer !
Jonathan, debout près de l'arbre, la tête levé vers sa soeur, lui fait un sourire victorieux et lui fait signe de descendre. Il commence à taper du pied impatient au fil des secondes, s'amusant à mettre un peu de pression à sa soeur. Layree regarda autour et hésita un instant. Devant leur impatience, elle soupira et se mit a descendre. La mère des enfants se mit a enlever les bout d'écorce et de feuille collé a sa robe dès qu'elle posa le pied sur le sol. Layree se dégagea et secoua sa robe. La jeune fille regarda tour à tour sa mère et son frère et fit son plus beau sourire.
- Très bien, maman ! Je descends...dit-elle en descendant tranquillement l'arbre pour ne pas fendre sa robe.
Les deux jeunes gens courent jusqu'au kiosque, laissant leur mère derrière. Elle fait un sourire heureux. Comme elle aimait ses enfants ! Les voir si heureux ne pouvait lui faire plus de bien. Elle avait eu Jonathan à dix-huit ans d'un homme auquel elle fut forcée de ce marié. Un jour, elle décida de fuir son village avec son enfant, laissant son mari et se retrouva dans le village d'Edelmir. Elle y rencontra, par un jour de pluie, Mickael, un jeune forgeron qui l'abrita jusqu'au lendemain. Au premier regard, il tomba amoureux d'elle et fit tout en son pouvoir pour la faire rester. Il s'était donné mission de la rendre heureuse et de la protéger au péril de sa vie. Puis, peu après la rumeur dans lequel Sandor attaquerais le royaume pour kidnapper l’enfant, ils eurent une visite inattendu du roi et de la reine d’Elemmírë, leur confiant leur enfant de quelques mois. Ils la protégèrent comme leur propre enfant et, sept ans plus tard, Sophia donna naissance à un garçon; Jonathan.
Mickael posait les dernières sculptures sur la table quand madame Durant, une cliente habituelle et amie de la famille, vint a leur rencontre. Chaque semaine, elle achetait un jouait de bois pour son fils Félix, l'ami de Jonathan. Elle portait son panier de paille sur son avant-bras et leur sourit.
- Bonjour Mickael ! Bonjour Sophia ! Comment allez-vous ?
Mickael et Sophia lui sourient et lui serra la main. Madame Durant posa ensuite son regard sur Layree. Elle la regarda de la tête aux pieds et lui dit, joyeusement :
- Tu embellis de jour en jour, jeune fille ! Comment vas-tu ?
Layree fit un sourire gêné, mais reconnaissant. Elle passa un coup de main vite sur sa robe pour enlever les derniers morceaux.
- Merci, madame Durant ! Je viens bien et vous ? dit-elle en rougissant.
- Je vais très bien, merci !
Elle posa ensuite son regard sur Jonathan. Elle lui fit un sourire rassurant et lui dit, le ton plus adoucie :
-Alex est malade depuis quelque temps. C'est pour cela que tu ne le vois plus. Je le garde dans la maison jusqu'à ce qu'il aille mieux. Mais rassures-toi, il viendra te voir quand il sera mieux.
Puis, elle se retourna vers les vendeurs et baissa ses yeux sur les objets de bois. Mickael prit un petit sac de tissu et la donna à madame Durant. Elle l'ouvrit et en sortit un petit chien sculpté dans du bois. Elle avait deviné; c'était pour Alex. Elle les gratifia d'un grand sourire.
-Combien cela fera-t-il ? demanda-t-elle en remettant le chien dans le sac.
-Oh, non ! C'est un cadeau ! Vous êtes une très bonne cliente et amie, je vous l'offre ! Si je me souviens bien, la dernière fois que nous nous sommes parlé, vous m'aviez dit qu'Alex aimait bien les chiens, alors je l'ai fabriqué spécialement pour lui.
Madame Durant lui fit une caresse et le remercia profondément. Elle mis le petit sac dans son panier, et, non sans un dernier au revoir, elle continua son chemin. Les enfants essayèrent de repartir jouer, mais leur mère les arrêta.
- Ne partez pas si vite jeunes gens... Ne pensez pas que je ne vois rien. Allez, revenez ici.
Les deux enfants revinrent sur leurs pas et se plantèrent devant leur mère, déçu d'avoir échoué à leur tentative. Elle leur tendit quelques pièces et Layree les mit dans sa petite sacoche en bandoulière.
- Allez acheter du pain, quelques légumes et du lait, s'il vous plaît !
Layree prit son frère par les épaules et l'emmena avec elle. Tandis qu'ils leur envoyaient la main, des clients étaient déjà poster devant la table. Cela faisait déjà plus d'une demi-heure qu'ils étaient partis et ils se faufilaient habilement dans la foule.
La charrette s’arrêta devant la petite maison de campagne, construite de bois dur et vieux, et avec un toit fait de paille. La maison avait un étage et un grenier où on rangeait les sculptures de bois sur de belles tablettes. Le rez-de-chaussée était composé de la salle familiale, d’une cuisine convenable, d’une salle à manger assez grande pour quatre personnes et, finalement, d’une petite pièce d’eau. Ensuite, a l’étage, il y avait les 3 chambres. Elles étaient petites et étroites, mais ils ne pouvaient pas se permettre plus grand. Jonathan et Layree avaient vécu dans cette maison toute leur vie et ne l’auraient changé pour rien au monde. Il y avait un autre salle d’eau, juste au-dessus de celle du rez-de-chaussée.
Les boîtes rangé dans la salle de rangement, Layree décida de faire un peu de ménage. Hormis les caisse de bois, les objets qui se trouvait dans cette salle étaient éparpillé au quatre coin de la pièce. Des papiers trainaient sur le sol et pendaient des boîtes. Dans le coin droit de la pièce, au fond, une pile de papier mal empilé menaçait de s’écrouler depuis des siècles. Elle décida de commencer avec celle-ci et se dirigea vers la pile. Elle s’agenouilla et pris une partie de la pile dans ses mains. Layree commença a prendre chaque feuille et a les classer dans des nouvelles piles. Les minutes passèrent et la pile de papier descendait. Soudain, elle tomba sur une petite enveloppe de la taille de sa main. Le papier était vieux, brûlé par le soleil et poussiéreux. Elle le tourna et examina l’enveloppe. Elle était différente des autres, mais elle ne savait dire comment. La jeune fille tourna le papier et découvrit un sceau qui, avant d’être ouvert, fermait l’enveloppe. La cire de celui-ci était verte et un dessin était incrusté. On pouvait voir un arbre très majestueux par dessus deux flèches croisé. Elle l’ouvrit délicatement et en sortie une petite feuille mince. Quelques lignes étaient écrite et commençaient a s’effacer.
Elle resta immobile, a regarder les mots écrit sur le papier. Le sceau attira son attention et elle l'examina. Elle n'avait jamais vue un tel sceau, mais savait qu'il apparentait a la royauté. << Ici l'enfant magique du nom de Layree>>. Magique ? Layree ? Layree entendit des pas dans l'escalier. Elle cacha le papier en arrière de la pile et pris quelques papiers aléatoire et commença a les trier. Mickael poussa la grande porte qui fit un grincement et entra dans la pièce. Il parcourra l'endroit du regard et baissa les yeux vers sa fille.
-Tu fais du ménage ? J'avoue que cette pièce en a un peu besoin.
Layree fit un rire faux et regarda la pièce en continuant de trier les papier, nerveuse.
-Allez, viens nous aider a faire le diner...et surveiller ton frère avant qu'il ne mange tout sur son passage.
Elle sourit, se leva rapidement et le suivie sur les talon. Elle referma la porte, non sans jeter un regard rapide sur la pile qui cachait le papier parchemin.
Puis, elle se retourna vers les vendeurs et baissa ses yeux sur les objets de bois. Mickael prit un petit sac de tissu et la donna à madame Durant. Elle l'ouvrit et en sortit un petit chien sculpté dans du bois. Elle avait deviné; c'était pour Alex. Elle les gratifia d'un grand sourire.
-Combien cela fera-t-il ? demanda-t-elle en remettant le chien dans le sac.
-Oh, non ! C'est un cadeau ! Vous êtes une très bonne cliente et amie, je vous l'offre ! Si je me souviens bien, la dernière fois que nous nous sommes parlé, vous m'aviez dit qu'Alex aimait bien les chiens, alors je l'ai fabriqué spécialement pour lui.
Madame Durant lui fit une caresse et le remercia profondément. Elle mis le petit sac dans son panier, et, non sans un dernier au revoir, elle continua son chemin. Les enfants essayèrent de repartir jouer, mais leur mère les arrêta.
- Ne partez pas si vite jeunes gens... Ne pensez pas que je ne vois rien. Allez, revenez ici.
Les deux enfants revinrent sur leurs pas et se plantèrent devant leur mère, déçu d'avoir échoué à leur tentative. Elle leur tendit quelques pièces et Layree les mit dans sa petite sacoche en bandoulière.
- Allez acheter du pain, quelques légumes et du lait, s'il vous plaît !
Layree prit son frère par les épaules et l'emmena avec elle. Tandis qu'ils leur envoyaient la main, des clients étaient déjà poster devant la table. Cela faisait déjà plus d'une demi-heure qu'ils étaient partis et ils se faufilaient habilement dans la foule.
◈
Il restait encore quelques petits arts de bois qui n’avait pas eu la chance de se faire acheter. Toute la famille travaillait d’arrache-pied pour remonter les boîtes contenant les sculptures. Environ quatre boîtes de bois, sculpté par Mickael lui-même, contenaient les restes. Les contenants avaient une couleur jaune pâle, comme le soleil à midi et étaient faite de planche de bouleau. Les boîtes étaient solides et ils les avaient toujours utilisé pour apporter et ramener les effets.La charrette s’arrêta devant la petite maison de campagne, construite de bois dur et vieux, et avec un toit fait de paille. La maison avait un étage et un grenier où on rangeait les sculptures de bois sur de belles tablettes. Le rez-de-chaussée était composé de la salle familiale, d’une cuisine convenable, d’une salle à manger assez grande pour quatre personnes et, finalement, d’une petite pièce d’eau. Ensuite, a l’étage, il y avait les 3 chambres. Elles étaient petites et étroites, mais ils ne pouvaient pas se permettre plus grand. Jonathan et Layree avaient vécu dans cette maison toute leur vie et ne l’auraient changé pour rien au monde. Il y avait un autre salle d’eau, juste au-dessus de celle du rez-de-chaussée.
Les boîtes rangé dans la salle de rangement, Layree décida de faire un peu de ménage. Hormis les caisse de bois, les objets qui se trouvait dans cette salle étaient éparpillé au quatre coin de la pièce. Des papiers trainaient sur le sol et pendaient des boîtes. Dans le coin droit de la pièce, au fond, une pile de papier mal empilé menaçait de s’écrouler depuis des siècles. Elle décida de commencer avec celle-ci et se dirigea vers la pile. Elle s’agenouilla et pris une partie de la pile dans ses mains. Layree commença a prendre chaque feuille et a les classer dans des nouvelles piles. Les minutes passèrent et la pile de papier descendait. Soudain, elle tomba sur une petite enveloppe de la taille de sa main. Le papier était vieux, brûlé par le soleil et poussiéreux. Elle le tourna et examina l’enveloppe. Elle était différente des autres, mais elle ne savait dire comment. La jeune fille tourna le papier et découvrit un sceau qui, avant d’être ouvert, fermait l’enveloppe. La cire de celui-ci était verte et un dessin était incrusté. On pouvait voir un arbre très majestueux par dessus deux flèches croisé. Elle l’ouvrit délicatement et en sortie une petite feuille mince. Quelques lignes étaient écrite et commençaient a s’effacer.
Elle resta immobile, a regarder les mots écrit sur le papier. Le sceau attira son attention et elle l'examina. Elle n'avait jamais vue un tel sceau, mais savait qu'il apparentait a la royauté. << Ici l'enfant magique du nom de Layree>>. Magique ? Layree ? Layree entendit des pas dans l'escalier. Elle cacha le papier en arrière de la pile et pris quelques papiers aléatoire et commença a les trier. Mickael poussa la grande porte qui fit un grincement et entra dans la pièce. Il parcourra l'endroit du regard et baissa les yeux vers sa fille.
-Tu fais du ménage ? J'avoue que cette pièce en a un peu besoin.
Layree fit un rire faux et regarda la pièce en continuant de trier les papier, nerveuse.
-Allez, viens nous aider a faire le diner...et surveiller ton frère avant qu'il ne mange tout sur son passage.
Elle sourit, se leva rapidement et le suivie sur les talon. Elle referma la porte, non sans jeter un regard rapide sur la pile qui cachait le papier parchemin.
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